Depuis plusieurs années, les Gardéens le constatent : notre ville change, vite, trop vite. Des immeubles toujours plus hauts, toujours plus serrés, grignotent peu à peu les espaces naturels qui faisaient le charme et l’équilibre de La Garde. Les routes se saturent, les écoles débordent, les parkings disparaissent, et les lieux de respiration se raréfient.

Une urbanisation sans vision

Urbaniser n’est pas un mal en soi. Une ville vivante évolue, se transforme, accueille. Mais à La Garde, le développement s’est fait sans vision d’ensemble, sans réflexion globale sur la circulation, les services, les écoles ou la qualité de vie.

Chaque nouveau projet semble s’ajouter au précédent sans cohérence d’ensemble.

Résultat : une impression d’étouffement, d’un espace public qui se réduit, et d’un cadre de vie qui se dégrade. Cette situation n’est pas une fatalité, mais le symptôme d’un modèle à bout de souffle. On construit pour construire, sans répondre aux vrais besoins des habitants : logements accessibles, espaces verts, infrastructures adaptées et cohésion sociale.

Ce que nous proposons

Avec Unis pour La Garde, nous voulons rompre avec cette fuite en avant.
Notre plan repose sur quatre engagements simples et concrets :

• Un moratoire sur les grands projets de construction le temps d’évaluer les impacts réels sur la circulation, les écoles et la vie de quartier.
• Une révision complète du PLU, mais surtout avec les habitants, pour remettre de la transparence et du dialogue dans la planification urbaine.
• Plus de pleine terre, plus de végétalisation, pour limiter les îlots de chaleur et redonner à la nature sa place dans la ville.
• Des logements accessibles, mais pensés pour la qualité de vie, pas pour la densité.
  

Notre objectif n’est pas de figer la ville, mais de retrouver un équilibre entre développement et bien-être. La modernité ne se mesure pas au nombre de grues, mais à la qualité du lien social, à la beauté du cadre de vie, et à la sérénité du quotidien.

Une autre idée du progrès

Certains diront que refuser la densification, c’est refuser le progrès. Nous pensons l’inverse.
Le vrai progrès, c’est d’écouter, de planifier, de préserver.
C’est reconnaître que le développement durable commence par la maîtrise du territoire.
C’est admettre que la ville a des limites physiques, sociales et humaines.

Le progrès, pour nous, ce n’est pas le béton, c’est la cohérence : celle d’une ville où l’on circule mieux, où l’on se rencontre, où les enfants jouent à l’ombre des arbres, pas à côté d’un chantier.

Pour une ville vivable, durable et respirable

À La Garde, nous voulons rendre le pouvoir d’aménager la ville à ses habitants.
Parce que ce sont eux qui la vivent au quotidien, ce sont eux qui en connaissent les failles et les forces.
Nous croyons à une urbanisation raisonnée, concertée, et respectueuse du patrimoine gardéen.

Béton partout, lien social nulle part : ce modèle a échoué.
Il est temps d’inventer autre chose, ensemble.